Conference Abstract | Volume 8, Abstract ELIC2025247 (Oral 019) | Published: 11 Aug 2025
Lionel Sogbossi1,&, Virgil Lokossou1, Andrew Awori1, Mathias Obio2, Chris Dougbey3, Alphonse Kouakou2, Guy Gerard Kouame4, Aishat Usman1, Félix Agbla1, Mechior Athanase Aïssi1
1Organisation Ouest Africaine de la Santé, Bobo Dioulasso, Burkina Faso, 2Ministère de la santé de la Côte d’Ivoire, 3Institut National de santé Publique du Libéria, 4Secteur Privé Côte d’Ivoire
&Corresponding author: Lionel Sogbossi, WAHO, Bobo Dioulasso, Burkina Faso, Email: lsogbossi@wahooas.org
Received: 11 May 2025, Accepted: 09 Jul 2025, Published: 11 Aug 2025
Domain: Infectious Disease Epidemiology
Keywords: Mpox, coopération transfrontalière, Côte d’Ivoire, Libéria, One Health, RSI
©Lionel Sogbossi et al. Journal of Interventional Epidemiology and Public Health (ISSN: 2664-2824). This is an Open Access article distributed under the terms of the Creative Commons Attribution International 4.0 License (https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/), which permits unrestricted use, distribution, and reproduction in any medium, provided the original work is properly cited.
Cite this article: Lionel Sogbossi et al., Renforcement de la surveillance transfrontalière du Mpox: Coopération entre la Côte d’Ivoire et le Libéria. Journal of Interventional Epidemiology and Public Health. 2025;8(ConfProc5):00019. https://doi.org/10.37432/JIEPH-CONFPRO5-00019
Avec la recrudescence du Mpox en Afrique de l’Ouest, les zones frontalières entre la Côte d’Ivoire et le Libéria apparaissent comme des points critiques pour la prévention et la réponse rapide. En février 2025, la Côte d’Ivoire, avec le soutien de l’OOAS, a initié une rencontre bilatérale à San Pedro pour améliorer la coopération entre les deux pays en matière de surveillance du Mpox. Cette étude décrit les dynamiques de coopération sanitaire transfrontalière dans le cadre du Mpox, en identifiant les leviers et obstacles à une intégration régionale effective.
Une étude qualitative exploratoire fondée sur l’analyse inductive, combinant groupes de discussion et revue documentaire a été utilisée. Quarante-deux participants des secteurs humain (22), animal (16) et environnemental (04) ont abordé les piliers de la riposte : coordination, surveillance, laboratoire, la gestion des cas, communication de risque et engagement communautaire. Les échanges ont permis une analyse comparative, la documentation de bonnes pratiques et l’élaboration de recommandations concrètes.
L’atelier a révélé l’absence de cadre juridique formel de coopération sanitaire, aboutissant à la recommandation de développer un mémorandum d’entente. Le manque de partage d’informations en temps réel a suscité l’idée d’une plateforme numérique régionale. L’harmonisation des indicateurs de surveillance a également été identifiée comme une priorité. Des déficits en ressources humaines aux frontières ont justifié la planification de formations conjointes. Un plan d’action opérationnel a été validé avec un échéancier, posant les bases d’une coordination bilatérale renforcée.
Cette initiative a renforcé la confiance et ouvert la voie à une collaboration durable entre les deux pays. En cohérence avec le RSI (2005) et les orientations stratégiques de l’OOAS, ces initiatives constituent un modèle duplicable à l’échelle régionale. Leur succès dépendra de l’institutionnalisation des mécanismes créés et de l’engagement durable des États.
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